Berline
Le châssis présenté sur le stand
HOTCHKISS ou Solon de 1949
était un prototype GREGOIRE.
La voiture HOTCHKISS GREGOIRE 1951
résulte des travaux considèrables
effectués par les techniciens
des usines Hotchkiss sous l'impulsion
énergique de J.A. Grégoire,
pour permettre, d'une part, la
mise en fabrication et pour
améliorer encore , d'outre port,
les performances et le confort.
C'est ainsi que la cylindrée du
moteur a été portée de 2 litres
à 2L 200, la boîte de vitesses
et la transmission oyant été
parallèlement renforcées. Tous
les dispositifs originaux de carcasse
coulée et desuspension
intégrale à flexibilité variable
ont été naturellement maintenus .
Un allongement de la carrosserie
de 1Ocm. a permis d'affiner les
lignes et d'ograndir sensiblement
l'habitat déjà très spacieux.
C'est une voiture de haute classe
avec une tenue de route extraordinaire et un confort inégalé
pour 5 ou 6 passagers . Elle a des
performances inhabituelles.
Avec un moteur 2 litres 200 non
poussé, elle atteint une vitesse
de 155 km. à l'heure en palier
et elle consomme moins de
9 litres aux 100 km. à 80 km. à
l'heure de moyenne sur route.
La HOTCHKISS -GREGOIRE
complète judicieusement la
gamme des modèles Hotchkiss
si appréciés dans le monde
automobile...
Coach Grand Sport
Dessiné par Hotchkiss, l’exécution de ce coach (carrosserie 2 portes et 2 rangées de siège) est confiée à Henri Chapron. Sa garniture intérieure est en drap cuir satiné de premier choix. Reprenant l’intégralité de la mécanique de la berline mais équipé d’un moteur « sport », il ne sera construit qu’à 7 exemplaires et bénéficiera d’ouvrants en aluminium comme les premières berlines.
Cabriolet Grand Luxe
Dessiné et réalisé par le maître carrossier Henri Chapron, ce cabriolet comporte 5 places confortables sous capote. L’intérieur est exécuté en cuir de premier choix. Tout comme le coach, il sera réalisé qu’ 7 exemplaires et équipé d’un moteur « sport ».
Grégoire Sport
Déçu par le peu de succès de la Hotchkiss-Grégoire dont seulement 247 exemplaires furent produits, mais convaincu du bien fondé de ses solutions techniques, l'ingénieur Grégoire décida au début de 1955 de produire par le biais des usines Tracta sa propre voiture de sport.
Il reprit le quatre cylindre à plat qu'il connaissait bien et lui ajouta un compresseur Constantin afin d'augmenter la puissance et le couple.
La structure en aluminium coulé boulonné fut cette fois habillée par la carrosserie dessinée par Carlo Delaisse et réalisée par Chapron.
Suite à ce premier exemplaire qui était réalisé entièrement en aluminium, Grégoire va en commander quatre autres chez son carrossier, mais avec les ouvrants seuls en métal léger.
Le second commandé par Albert Dewandre est l'unique carrossé en coupé trois places.
Le troisième est réservé à son concepteur lui-même, le quatrième est livré à Monsieur Osorio et le cinquième en empattement long à Monsieur Lorton.
Il semble bien que la production se soit limitée à ses cinq exemplaires, contrairement à ce que souhaitais faire croire J.A. Grégoire. Il avait fait miroiter à Chapron une production importante générée par le marché américain, mais la diffusion restée confidentielle entraînait un prix de revient prohibitif, d'où un prix de vente à perte.
Cela suffit à condamner le modèle dont pourtant chacun chantait les louanges mécaniques